C’est le genre de film qui vous emporte et qui ne vous lâche plus jusqu'à
la dernière minute. C’est l’histoire d’un homme qui veut devenir une femme.
Pour lui, à ce moment précis de sa vie, c’est une question de vie ou de mort.
Cependant dans cette totale remise en question de son identité, il y a Fred, la femme
qu’il aime, la femme AZ (c’est à dire la première et la dernière), comme il
l’appelle, qu’il ne veut surtout pas perdre. Et le film va se concentrer sur
cet amour si fort entre les deux personnages, qu’il en donne presque le
vertige… Cependant, la métamorphose mène évidemment à l’éclatement des certitudes,
à l'augmentation de la pression sociale, aux regards extérieurs réprobateurs, au changement physique, et tout
devient alors plus compliqué. L’amour
se transforme peu à peu en souffrance…
Ce film est un tourbillon esthétique. La musique est un bijou. Les costumes
sont ahurissants, si bien qu’en
sortant on a juste envie de laisser libre cours à sa créativité sans se soucier de la société…
Au final, comme une leçon, ce que déclare rechercher Laurence, notre protagoniste, « c’est
une personne qui, sans être un paria, ne s’interroge pas simplement sur les
droits et l’utilité des marginaux mais sur les droits et l’utilité de ceux qui
se targuent d’être normaux. »
Ouahh !! Quelle critique !! Ce film ne m'attirait pas du tout à première vue mais après avoir lu ton texte, mon avis change et je pense le voir très rapidement...
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