Nouvelle rubrique, un peu de moi, de mes inspirations, de mes découvertes, coups de coeur de la semaine.
Le temps de l'aventure, de Jérôme Bonnell
vendredi 27 septembre 2013
Et si, le temps d’une journée, nous mettions notre quotidien entre
parenthèses, pour vivre le moment présent, accepter ce qui s’offre à nous,
comme un cadeau, sans se poser trop de questions, avec comme seul guide notre
instinct.
Alix prend le train de Calais à Paris et croise le regard d’un étranger, de
cet instant troublant découlera une journée d’errance parisienne, un peu folle,
insensée, libre et belle. C’est sa rareté, son caractère éphémère, qui la
rendra mémorable et précieuse.
Très belle histoire de
rencontre, deux acteurs extraordinaires, un moment de beauté, une journée
que l’on aimerait ne pas voir se terminer…
Bodysurf, par Grégory Jacques.
lundi 16 septembre 2013
En cette rentrée
2013, je remercie Charlotte de me prêter sa plume et son réseau pour vous faire
part d’une passion qui me hante depuis mon plus jeune âge : l’océan.
Seignosse
Ayant passé la
plupart de mes vacances sur la côte landaise, plus particulièrement à Seignosse, je n’ai eu de cesse de passer le plus clair de mon temps au milieu de ses
rouleaux redoutables formés par ses bancs de sable si particuliers. Les Estagnots, c’est chez moi ! Et s’il y a une dizaine d'années cette plage n’était pas
encore bien connue, aujourd’hui elle est le rendez-vous d’une multitude de
surfeurs et est réputée mondialement. Elle fait partie de l’une des dix étapes du championnat du monde de surf. Elle fait donc
partie du top 10 des meilleures vagues du monde. Jolie !! J'ai beaucoup de
chance d’avoir pu grandir auprès de cette plage que je retrouvais chaque vacances et
c’est avec beaucoup de respect que je reviens rendre visite religieusement à
mon sanctuaire...
Au commencement...
Des débuts difficiles
nous ont réunis et je dois avouer que mes premiers pas dans ces eaux ne furent
pas de tout repos, tantôt tétanisé par la peur des impressionnantes vagues
et des discrètes et puissantes baïnes, tantôt euphorique à la vue d’un drapeau
vert qui, enfant, signifiait patauger, jouer et nager en toute sécurité.
En grandissant, les
choses évoluèrent et les vagues, ennemis redoutables devinrent peu à peu des alliées.
C’est à ce moment-là et en regardant mon père, que j’ai pu
commencer à maitriser ces éléments, à comprendre leur fonctionnement et à
prendre un plaisir fou dans ces vagues.
Comment ? Le bodysurf !
Comment ? Le bodysurf !
Je ne peux que le remercier de m’avoir enseigné l’art de prendre une vague ! Peu connu
et surtout réduit à l’état de spectateur par son descendant le surf, le
bodysurf est la plus pure façon de glisser sur une vague avec un seul élément
nécessaire pour sa pratique : son corps. Autant vous dire qu’il est à l’origine
de toute glisse sur une vague !
Comment ça marche ?
Pour ce faire, rien de
plus simple, il suffit de nager au moment où la vague se brise et celle-ci vous
emmène tout à coup dans un voyage à couper le souffle. La sensation ressentie
en devient presque indescriptible : ressentir la vitesse sur la vague, l’eau d’origine
si fluide et ruisselante durcir comme du béton, la sensation de vitesse qui
parcours tout son être et le plaisir de liberté transcendent.
La fameuse session matinale !
Ces moments de
plaisir sont encore décuplés par le contexte naturel. Car les surfeurs le
savent bien, la session parfaite se mérite et les efforts consentis ne sont pas
à la portée du lève-tard. 6h30, le réveil sonne. Les préparatifs commencent.
Penser à la combi, attraper ses palmes, prendre quelques forces, et nous voilà partis pour la fameuse session du matin, celle où la mer est dans son plus
simple appareil, belle, avec peu de vent ou un bon vent de terre. On arrive sur
la plage comme les premiers rayons de soleil venant peu à peu illuminer
nos empreintes fraiches sur le sable immaculé. Puis le moment vient, charnière,
celui de choisir son spot, son “bol”, bref la vague qui nous procurera les
sensations désirées.
J’y vais, je n’y vais
pas...
Au début la joie nous
envahit de voir ces magnifiques vagues se courber, dérouler, et s’écraser sur
la plage. Mais lorsque la houle dépasse le mètre 50, les choses se compliquent
et ce n’est que dans l’eau, au moment d’affronter ces majestueux murs d’eau que
la peur commence à faire son apparition. Le premier canard (moment où l’on
passe sous la vague) est crucial, c’est lui qui va nous éclairer sur la
dangerosité du jour. Et il arrive souvent que l'on se retrouve déstabilisé. Un
canard pas assez profond et là c’est dur ! Retourné par sa force, balayé
par sa puissance, maintenu sous l’eau pendant plusieurs secondes (qui nous
paraissent une éternité), on revient à la surface avec cet étrange sentiment
d’hésitation qui survient. Surtout que la vague suivante arrive très vite... Dois-je continuer ou
rebrousser chemin ? Il faut avouer que si je n’avais pas mes amis à mes côtés
pour m’épauler j’aurais plus souvent passé mon temps à bronzer qu’à
surfer. Donc, on insiste, on prend son courage à deux mains et on affronte cette
puissance brute. Et à force d’abnégation on trouve le bon moment pour passer
cette barre, immense pour nous. Une fois fait, ouf ! Ca y est, la tranquillité
reprend, on récupère quelques secondes au large avant de débuter les festivités
!!!
Egoïsme ?!
La session bat son
plein, des droites, des gauches, des tubes, quelques vrilles et déjà le plaisir
est à son comble ! Pendant une, deux ou trois heures, on ne cesse de
recommencer, ce va et vient incessant entre la mort d’une vague et sa
naissance, en voyant celle-ci ressusciter à l’infini.
Comme tout sport
individuel, le plaisir que l’on prend est souvent solitaire et on ne peut
penser qu’à soi lorsqu’on décide d’aller à l’eau et de choisir sa vague. Ayant pratiqué
beaucoup de sport d’équipe, je me suis souvent senti désœuvré et frustré de ne
pas retrouver des sentiments de cohésion et de partage. Mais finalement,
lorsque je suis dans l’eau, avec mes amis, voir les sourires de chacun après
une belle vague, partager les peurs précédemment énoncées, les affronter
ensemble, profiter de cette nature qui nous entoure et se remémorer les
sessions passées font toute la magie de la glisse.
Je vous conseille cet article du français Fred David, champion du monde
de bodysurf.
Teaser du Quiksilver Pro France 2013
If You Wait, London Grammar
jeudi 12 septembre 2013
Après If You Leave de Daughter, il y a If You Wait de London Grammar. C’est
d’ailleurs un ami qui m’a conseillé d'écouter la musique de ce groupe en me dévoilant des similitudes avec le remarquable album de Daughter. Après vous avoir défendu l'album du printemps, je vous recommande aujourd'hui celui de la fin de l'été, voire de l'automne... J’ai commencé par écouter le
titre Wasting My Young Years qui m’a, dès la première écoute, donné des frissons. La voix vous transporte, vous prend par la main et invite à
en découvrir davantage.
Leur univers est doux, une bande son de fin de journée, que l’on déguste tranquillement, allongé sur son canapé, un verre de vin à la main, en fermant les yeux et en se laissant aller aux notes, aux différents rythmes et à la délicatesse de la voix.
Leur univers est doux, une bande son de fin de journée, que l’on déguste tranquillement, allongé sur son canapé, un verre de vin à la main, en fermant les yeux et en se laissant aller aux notes, aux différents rythmes et à la délicatesse de la voix.
Je vous laisse apprécier…
Si vous voulez voir ou revoir leur prestation en live, au Grand Journal, le 16/09/13 C'est par ici... <3
Ombline, de Stéphane Cazes.
mercredi 11 septembre 2013
Un peu après la bataille (je ne l’avais pas remarqué à sa sortie au
cinéma), grâce à un article dans Télérama, j’ai regardé hier soir le magnifique
film de Stéphane Cazes, Ombline.
En prison, une jeune femme donne naissance à un petit garçon et a la possibilité
de le garder avec elle 18 mois. Elle se battra ensuite, malgré les nombreux
obstacles, pour pouvoir conserver son droit de visite.
Mélanie Thierry est juste dans son interprétation, abrupte, à fleur de
peau, si touchante.
Ce film est très humain, positif, il fait du bien. Je dois dire que ça
faisait très longtemps que je n’avais pas ressenti ce panel de sentiments au
cinéma.
Il m’a touchée en plein cœur.
Trouver son "identité" vestimentaire
mardi 10 septembre 2013
Le vêtement est devenu pour moi une recherche artistique. Au fil des
années, mes goûts vestimentaires ont véritablement changé. Après la boulimie
des premiers mois de salaire et le besoin de tout tester, je me suis peu à peu
assagie et ma garde-robe me remercie. Plus exigeante, je privilégie une belle
pièce à la multiplication d’achats compulsifs. Aujourd’hui, je me sens plus
femme, passée la barre des 25 ans oblige. Plus classique moins extravagante
qu’auparavant, j’ai besoin, envie, d’être élégante, de porter de beaux tissus,
de belles matières. Je n’ai pas pour autant des goûts de luxe, car ce
changement d’état d’esprit, d’identité vestimentaire, n’a pas été encouragé par
une augmentation de mon niveau de vie… Je recycle ainsi mes anciennes
acquisitions et les accompagne de nouvelles pièces plus précieuses. J’ai du coup moins le choix mais je suis
davantage en adéquation avec mes nouvelles aspirations, je me sens mieux, plus
sereine, à l’aise.
Deux marques me charment à chaque nouvelle collection. L’enseigne, magasin COS qui me surprend, me ravit à chaque visite. Je suis conquise par leurs
matières et que dire de leurs robes…
Et puis il y a SEZANE, site de vente en ligne éphémère, que je suis avec intérêt depuis
le début de sa création (à l’époque appelé LES COMPOSANTES). Même chose
que COS, toutes les nouvelles collections sont sublimes et répondent parfaitement
à ce que j’ai envie aujourd’hui.
Ces deux marques reflètent une certain vision de la femme libre, s’inspirent du passé, de ses figures emblématiques, tout en allant vers l’avenir, avec les
inconditionnels classiques comme les chemises que j’aime tant, les cols, (plastrons chez COS) etc. et
des créations plus avant-gardistes.
Je m’étonne, d’être émerveillée par une blouse, une robe, une étole, un
tissu, un détail. Je trouve ces
deux marques très intelligentes et pour le moment je leur fais entièrement
confiance…
From Your Twin All rights reserved © Blog Milk Powered by Blogger